Trophée Jean Delaveyne

Le Trophée Jean Delaveyne qui rend hommage au célèbre cuisinier-pâtissier, est un concours culinaire de haute volée, qui récompense la créativité et le professionnalisme d’un chef.

Son niveau d’excellence n’est plus à prouver puisque le Trophée Jean Delaveyne est considéré pour de nombreux professionnels parmi les plus grands trophées culinaires nationaux.

‍Les conditions de participation :

Pour pouvoir participer au Trophée Jean Delaveyne , il faut être un professionnel des métiers de bouche (cuisiniers (es), pâtissiers (es), traiteurs) et être âgé de 23 ans minimum.

Ce trophée est ouvert à toutes les personnes travaillant dans un établissement ouvert au public, club de direction, maison bourgeoise, association culinaire, chef à domicile ou professeur dans un établissement hôtelier, en France ou à l’international.

L’Association des Toques Françaises, sa Présidente Marie Sauce, ainsi que le Conseil d’Administration, sont heureux d’annoncer la 14ème édition du Trophée Jean Delaveyne, qui se tiendra le 08 Novembre 2022, à EquiHôtel Porte de Versailles.

14ème édition du Trophée Jean Delaveyne 8 Novembre 2022
Appel à candidatures !

Les épreuves finales du trophée culinaire se tiendront le Mardi 8 Novembre 2022 sur le Salon EquipHotel à Paris, Porte de Versailles

Le Trophée Jean Delaveyne 2022 sera présidé par Jean-François GIRARDIN – MOF 1994 – Président de la Société Nationale des Meilleurs Ouvriers de France et sera sous la présidence d’honneur de Guy LEGAY – Un des Meilleurs Ouvriers de France 1972, ancien Directeur des Cuisines de l’Hôtel Ritz Paris

Les dates à retenir :

• Fin des inscriptions : le 31 décembre 2021

• Remise des dossiers : le 15 avril 2022

• Annonce des candidats finalistes sélectionnés : le 30 avril 2022

• Epreuves finales et remise du Trophée sur EquipHotel : 8 Novembre 2022


De Michel Guérard à Jacques Chibois, en passant par Joël Robuchon, ils sont nombreux à être passés par la cuisine de ce passionné.

Il leur a transmis l’amour du métier bien fait, des cuissons justes, des émulsions réussies et sa science des transformations culinaires.

On ne sait pas grand- chose de cet homme secret si ce n’est qu’il n’aimait pas l’approximation . . . Normal pour ce puriste qui connaissait les bases de la cuisine sur le bout des doigts alors que rien ne le prédestinait à une telle carrière.
Né du mariage éclectique d’un berrichon et d’une auvergnate , il part à l’age de 12ans en apprentissage en pâtisserie, chez le pâtissier- Traiteur Thomas … à deux pas du Bois de Vincennes et donc de l’Exposition Coloniale où il fera ses débuts.
Ce pigeon voyageur séjourne dans les cuisines des plus grands chefs de l’époque puis ce sera la fameuse Brasserie Weber rue Royale, Le Bœuf sur le Toit, l’Hermitage à La Varenne, lieu à la mode où il apprend les grands classiques et côtoie les personnalités en vue de l’époque.

Il participe avec fougue à la guerre où il s’engage totalement , est fait plusieurs fois prisonnier, réussit à s’évader à deux reprises pour rejoindre la résistance. Toute cette énergie déployée le laisse en janvier 1945 totalement désemparé et il lui faudra plus d’un an pour se remettre aux fourneaux.
27 maisons plus tard il reprend Le Roy Soleil à Marly où le découvre Francis Amunategui, le plus grand critique de l’époque.

En 1952 il est Meilleur ouvrier de France en Pâtisserie. D’aucuns pensent qu’il aurait pu être aussi Meilleur Ouvrier de France en cuisine, mais on le connaissait surtout pour sa pâtisserie ….

C’est en 1958 qu’il rachète à Bougival une auberge en ruine qui va devenir Le Camélia. Secondé par sa femme Yvonne et son fils Guy en salle, il dirige tambour battant une brigade de 18 cuisiniers. Le succès est immédiat … Passionné de cuisine: il fait du Camélia une des premières tables de France au milieu des années 70 et obtint 2 étoiles au Michelin . . .

L’homme est imprévisible: il ne se contente pas de ces ** Michelin, il ouvre une deuxième enseigne à Bougival et se rend deux fois par an à Tokyo comme conseiller de l’Hôtel Okura. Il aimait la peinture ( il avait étudié les Beaux-Arts après guerre), la sculpture, l’apiculture, la pêche , la chasse… et surtout la voile. C’est en mémoire de ce grand épicurien amoureux des produits, qui détestait la » Cuisine pommadée » qu’est né le Trophée Delaveyne qui récompense depuis 2000 les jeunes espoirs de cuisine Française.